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Dès la plus haute antiquité, l’Algérie fut le berceau d’une civilisation berbère (Amazigh), mais l’histoire du pays ne commença qu’avec l’arrivée des Phéniciens qui fondèrent des comptoirs commerciaux tout le long de la côte algérienne. Les Carthaginois suivirent et reprirent ces mêmes comptoirs tout en développant diverses activités côtières, laissant l’intérieur des terres intactes.
Au premier siècle avant notre ère, les Romains occupèrent l’Afrique du Nord (dont le territoire de l’Algérie actuelle) et transmirent leur civilisation aux populations locales. Cependant, ils ne purent jamais latiniser les populations berbères, car profondément attachées à leur langue et leurs traditions et qui résistèrent aussi bien à la christianisation que la romanisation.


Après la chute du Maghreb romain en 455, vinrent les Vandales qui ne se mêlèrent pas aux populations locales et n’eurent aucune influence sur la civilisation locale. En 533, les Vandales sont chassés par les Byzantins et disparurent en ne laissant pratiquement aucune trace de leur passage. Les Byzantins n’eurent guère le temps de s’organiser (455-533), car surpris par les conquêtes araboislamiques dans la région.


En l’an 670, Okba Ibn Nafaa, venue du Moyen-Orient à la tête des armées musulmanes, est entré au Maghreb dans le but de propager l’islam. Il fallut plus d’un demi-siècle pour que les Berbères s’associent aux premiers mouvements
arabes d’Afrique du Nord pour les conquêtes musulmanes en Espagne.
A partir de l’an 776, le Maghreb fut dominé par plusieurs dynasties locales : rostemide, fatimide, ziride, hafside, almoravide...
De 1518 à 1830, l’Algérie devint une province de l’empire ottoman. Durant la présence turque, le pays bénéficia d’une grande autonomie sous l’autorité d’un pouvoir exercé par le dey et les janissaires turcs.


Et vint la colonisation française à l’époque de Charles X (1757-1836), roi de France qui développa aussitôt une politique autoritaire. Le 14 juin 1830, les troupes françaises, avec 37 000 soldats et 27 000 marins, transportés par 675 navires, débarquèrent à Sidi-Fredj à 25 km à l’ouest d’Alger. L’Algérie était alors sous la souveraineté ottomane et la «Régence d’Alger». La résistance algérienne ne tarda pas à s’organiser, l’Emir Abdelkader révolté fait reconnaître son autorité sur le centre et l’ouest de l’Algérie qui constitue ainsi la naissance de l’Etat algérien.


De grandes figures de la résistance algérienne font face à l’occupation française de 1833 à 1908 : Cheikh Bouamama, Benaceur Benchohra, Cheikh Bouziane, Hadj Mohamed El Mokrani Boumezrag, Chérif Boubeghla et Fatma N’soumer. Ces grands personnages ont engendré le nationalisme algérien, qui a tracé la voie à d’autres mouvements de résistance ayant abouti à la création du Front de libération nationale (FLN) et de son bras armée l’Armée de libération nationale (ALN) et le déclenchement de la guerre d’Algérie le 1er novembre 1954, couronnés par les accords d’Evian et
l’indépendance de l’Algérie le 5 juillet 1962. Aujourd’hui, l’Algérie est un pays démocratique et populaire, libre et indépendant et résolument tourné vers l’avenir.


L’Algérie, qui est membre de l’ONU, de l’Union africaine et de la Ligue arabe depuis son indépendance, a aussi contribué en février 1989 à la création de l’Union du Maghreb uni(UMA).  La Constitution algérienne définit «l’Islam, l’Arabité et l’Amazighité» comme «composantes fondamentales» de l’identité du peuple algérien et le pays comme «terre d’Islam, partie intégrante du Grand Maghreb, pays arabe, méditerranéen et africain »

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